La Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale : tous les jours chez SANA
Les communautés touchées par la discrimination raciale ont toutes une chose en commun : elles sont traitées différemment, souvent péjorativement, uniquement en raison de leur différence.
Qu’on parle de peuples autochtones, de minorités religieuses ou de groupes racisés, les impacts de cette discrimination se font ressentir dans toutes les sphères de la vie quotidienne – travail, logement, école, soins de santé, profilage racial, etc.
C’est pourquoi la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, célébrée chaque année en date du 21 mars, appelle à la réflexion sur les progrès accomplis et les défis à relever pour éliminer la discrimination raciale, une bonne fois pour toutes.
Surtout, il s’agit d’une occasion pour réaffirmer son engagement et poursuivre ses efforts envers l’égalité pour tous – une mission qu’incarne à merveille le Service d’accueil des nouveaux arrivants (SANA) de la MRC de Maskinongé.
La discrimination raciale : en théorie
La discrimination raciale, par définition, est une pratique consistant à traiter les gens différemment ou injustement uniquement en raison de leur race, de leur origine ethnique, de leur couleur de peau, de leur langue ou de leur religion.
On la qualifie de « systémique » lorsqu’elle est intégrée dans les structures et les institutions d’une société.
Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), le principe d’égalité garantit que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits et ont le potentiel de contribuer de manière constructive au développement et au bien-être de leurs sociétés. »
Conséquemment, toute doctrine de supériorité raciale est scientifiquement fausse, moralement condamnable et socialement injuste. L’interdiction de la discrimination est d’ailleurs inscrite dans tous les principaux instruments internationaux relatifs aux droits humains, et tous les États membres de l’ONU sont mandatés d’éradiquer la discrimination dans les sphères publique et privée.
D’un point de vue théorique, l’ONU est catégorique : la discrimination raciale n'a pas sa place.
La discrimination raciale : en pratique
En pratique, ce n’est pas la même histoire.
Toujours selon l’ONU, la discrimination raciale, de même que le racisme, la xénophobie et l’intolérance raciale, est une forme de colonialisme. Car, oui : le colonialisme existe toujours en 2025.
Même pour des nations anciennement colonisées ayant obtenu leur indépendance politique, le processus de décolonisation reste inachevé. Cette situation touche particulièrement les pays du Sud, où l’indépendance politique n’a pas été accompagnée d’un développement durable et de la pleine jouissance des droits humains. Tout cela sans parler des conséquences de l’esclavage – la pire tragédie humaine que l’humanité ait connue sur une période suffisamment longue pour avoir des conséquences dans le présent.
Au Canada, plusieurs communautés sont reconnues par le palier fédéral comme victimes de discrimination raciale, incluant évidemment les peuples autochtones, mais aussi les personnes d’origine africaine, asiatique, latino-américaine et moyen-orientale, et les personnes juives ou musulmanes.
Le poids du colonialisme se fait toujours ressentir chez les communautés racisées et discriminées. Sournois, il peut prendre plusieurs formes : racisme systémique, pauvreté, inégalités économiques, violence, incarcération excessive, accès inéquitable à des soins de santé de qualité, logement inadéquat, manque d’accès à une scolarité de qualité, sous-représentation politique, pertes linguistiques et culturelles ou encore actes de violence et de discrimination à l’égard des femmes et des filles.
La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
Il va sans dire que la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale a toujours sa place en 2025.
Inaugurée en 1966 par l’Assemblée générale de l’ONU, le 21 mars commémore une journée de 1960 où la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation politique pacifique à Sharpeville, en Afrique du Sud, contre les lois sur les laissez-passer imposées par l’apartheid.
Cette journée suit l’adoption de la Convention internationale sur l’élimination de toutes formes de discrimination raciale, adoptée le 21 décembre 1965. Représentant le premier des traités principaux en matière de droits humains, celle-ci a ouvert la voie à de nombreuses avancées et continue de guider le cadre international de lutte contre le racisme.
En 2025, elle fête donc ses 60 ans – 60 ans d’engagement à éliminer la discrimination raciale et à promouvoir l’égalité.
Le SANA de la MRC de Maskinongé : une ressource indispensable
Au Service d’accueil des nouveaux arrivants (SANA) de la MRC de Maskinongé, la lutte pour l’élimination de la discrimination raciale ne pourrait pas être plus concrète.
Depuis 2007, le service d’accueil des nouveaux arrivants de la MRC de Maskinongé est responsable de faciliter l’installation et l’intégration des personnes immigrantes dans la MRC de Maskinongé. Le SANA de la MRC de Maskinongé est reconnu :
- comme étant un organisme de liaison entre les nouveaux arrivants et les ressources du milieu;
- pour les services gratuits et personnalisés qu’il offre à sa clientèle.
Le SANA, c’est la porte d’entrée des personnes immigrantes désireuses de s’installer, de s’intégrer et de s’inclure au sein de la société de la MRC de Maskinongé.
L’organisme a pour mission de favoriser l’attraction et l’intégration des nouveaux arrivants (qu’ils soient d’origine immigrante ou provenant d’autres régions du Canada) en leur assurant de bonnes conditions d’accueil et d’établissement.
Dans ce même objectif, le SANA intervient également afin de sensibiliser la collectivité (autant la population que les entreprises) à la réalité de ces personnes afin d’établir une meilleure communication interculturelle.
Le SANA œuvre donc sur trois niveaux :
- l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants
- la promotion de la région
- la sensibilisation
En plus d’aider les nouveaux arrivants dans leur processus d’intégration et dans leurs démarches d’immigration (Accueil et évaluation des besoins, recherche de logements et installation, activités interculturelles favorisant des rencontres entre les nouveaux arrivants et/ou avec la population locale, et bien plus), le SANA de la MRC de Maskinongé propose de l’accompagnement spécialisé pour les entreprises du territoire afin de favoriser l’intégration des travailleurs étrangers.
Un SANA adapté à son territoire
Le territoire de la MRC de Maskinongé étant riche en terres et en entreprises agricoles, le SANA offre aux travailleurs étrangers du secteur agricole de la Mauricie, ainsi que les propriétaires d’entreprises qui embauchent ces travailleurs, des services adaptés à leur réalité.
Le SANA de la MRC de Maskinongé a été mandaté par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) afin d’aller à à leur rencontre pour leur offrir des services gratuits sur mesure!
La force du jumelage interculturel
Le programme de jumelage interculturel permet aux québécois et aux nouveaux arrivants de créer des liens et de partager à propos de leurs cultures respectives.
Que ce soit en allant boire un café, en visitant des attraits touristiques de la région ou en réalisant des sorties ensembles, les jumeaux tant québécois que nouvellement arrivés découvrent une nouvelle culture, développent des liens d’amitié et plus encore!
Il est d’ailleurs possible de vous inscrire au jumelage interculturel en contactant Mounira MEJRI au (819) 519-9461, #2072 ou à jumelage@SanaMrcMaskinonge.ca
Le Service d’accueil aux nouveaux arrivants (SANA) la MRC de Maskinongé
- 30, boulevard Comtois, Louiseville (Québec) J5V 2H6
- 819 519-9461
- www.sanamrcmaskinonge.ca
- info@SanaMrcMaskinonge.ca
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