Corporation de développement communautaire de la MRC de Maskinongé

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La Journée internationale des droits des femmes : Toujours pertinente en 2025

8 mars 2025

La Journée internationale des droits des femmes : Toujours pertinente en 2025

Le 8 mars marque la Journée internationale des droits des femmes – une journée lourde de sens qui est encore fondamentale en 2025.

Adoptée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1977, la Journée internationale des droits des femmes – et non pas la Journée de la femme – sert à dénoncer les discriminations, les inégalités et les violences vécues par les femmes.

C’est l’occasion de souligner le chemin parcouru et, surtout, de réfléchir aux solutions pour atteindre une réelle égalité des genres.

Voilà une mission qui va bien au-delà du 8 mars.

Au Centre des femmes l’Héritage et CALACS Trois-Rivières, c’est même l’affaire de tous les jours.

La Journée internationales des droits des femmes en 2025

L’année 2025 sera décisive dans la quête de l’égalité des genres, alors que la Déclaration et le Programme d’action de Beijing soufflent 30 bougies.

Adoptés par 189 États lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue à Beijing en 1995, la Déclaration et le Programme d’action de Beijing représentent le cadre le plus progressiste et le plus largement approuvé à l’échelle internationale en faveur des droits des femmes. Agissant à titre de référence, ce programme sert toujours à orienter les politiques et les investissements, et a donc d’un impact significatif sur l’égalité des genres dans plusieurs domaines critiques comme l’éducation, la participation politique et les médias.

En 30 ans, ce cadre a redéfini l’agenda des droits des femmes. On dénote, entre autres, une meilleure protection juridique contre les actes de violence, un meilleur accès aux services essentiels pour les survivantes de violence, une nouvelle vague de jeunes féministes, l’évolution des normes sociales en faveur des droits des femmes et une participation accrue des femmes à la paix.

#PourTOUTESLesFemmesEtLesFilles

C’est en soulignant le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing que l’ONU présente le thème de l’édition 2025 de la Journée internationale des droits des femmes : #PourTOUTESLesFemmesEtLesFilles.

La prémisse? 

« Le monde ne peut pas attendre 30 ans de plus pour tenir la promesse de l’égalité des sexes. »

#PourTOUTESLesFemmesEtLesFilles appelle à l’autonomisation de la prochaine génération, afin qu’elle soit celle qui parviendra à l’égalité des genres.

Avec ce thème, l’ONU lance un cri de ralliement incitant à prendre des mesures sur trois axes :

  • Faire avancer les droits des femmes et des filles, en agissant contre toute forme de violence, de discrimination et d’exploitation;
  • Promouvoir l’égalité des sexes, en défiant les inégalités bien ancrées et en élevant la vois des femmes marginalisées et des jeunes;
  • Favoriser l’autonomisation, en assurant un accès inclusif à l’éducation, à l’emploi et aux espaces décisionnels.

L’idée, c’est de susciter le dialogue et pousser à l’action.

Le 8 mars au Québec

Au Québec, l’année 2025 marque le 85e anniversaire du droit de vote et d’éligibilité des femmes.

Bien plus qu’un bout de papier, le droit de vote aux femmes de la province représente un jalon fondamental dans la lutte pour l’égalité des sexes et un pilier de l’histoire du Québec.

Pour honorer cet anniversaire significatif, le Conseil du statut de la femme lance sa campagne du 8 mars, qui mettra en lumière des progrès politiques, économiques, culturels et sociaux réalisés au Québec depuis l’obtention du droit de vote et d’éligibilité des femmes en 1940.

C’est ainsi l’occasion pour le Québec de se souvenir de Thérèse Casgrain, Marie-Lacoste Gérin-Lajoie et Idola Saint-Jean, militantes féministes qui ont contribué à révolutionner la place des femmes dans la société québécoise, ou encore de Janette Bertrand, journaliste et femme engagée, et de Claire Kirkland-Casgrain, première femme à siéger à l’Assemblée législative du Québec.

Le Centre des femmes l’Héritage : par des femmes, pour les femmes

Au Centre des femmes l’Héritage, la Journée internationale des droits des femmes dure toute l’année.

Le Centre des femmes l’Héritage est un espace accueillant et dynamique pour toutes les femmes, quel que soit leur âge, leur origine, leur orientation sexuelle ou leurs conditions socioéconomiques.

L’organisme, dont le nom se veut un hommage aux pionnières du mouvement des droits des femmes, cherche à rassembler, dans un milieu de vie, les femmes tout âge et de tout horizon pour améliorer leurs conditions. Valorisant avant tout l’équité, l’entraide et le respect, l’Héritage a pour vision une femme impliquée dans son développement individuel et dans celui de sa communauté.

Le centre offre plusieurs services aux femmes qui sont toujours gratuits, confidentiels et sans rendez-vous. Entre autres, on y retrouve un accueil courtois et chaleureux, l’accompagnement individuel en cas de situation difficile et l’écoute téléphonique – sans parler d’une panoplie d’activités sociales.

La programmation 2025 de l’Héritage, partagée entre Louiseville et Saint-Paulin, est bien remplie. Par exemple, au mois de mars, l’organisme propose un club de lecture féministe, un déjeuner-causerie en partenariat avec l’Escouade itinérance, des cours de yoga, le club de marche « Un pas à la fois » et le cours « Le pardon : pourquoi, pour qui? ».

L’Héritage entreprend également plusieurs actions collectives afin de défendre les droits et les intérêts des femmes et de revendiquer de meilleures conditions pour elles. On parle entre autres de rassemblements, de pétitions, de démarches de mobilisation auprès des personnes élues et de partenaires, de projets d’implication citoyenne dans la communauté et de rencontres d’échanges sur les enjeux qui touchent les femmes.

Tout à fait aligné avec la Journée internationale des droits des femmes, le Centre de femmes l’Héritage est un pilier dans le mouvement des droits des femmes en Mauricie.

Le Centre des femmes l’Héritage

CALACS Trois-Rivières : une ressource essentielle

Le CALACS fait une réelle différence dans la cause des droits des femmes.

Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Trois-Rivières est un organisme communautaire constitué de femmes qui luttent contre les agressions à caractère sexuel commises envers les femmes et aident celles qui en sont victimes dans une démarche volontaire.

L’organisme, dont l’approche, ouvertement féministe, repose sur les besoins de la personne, offre des services aux femmes et adolescentes ayant subi une agression sexuelle ainsi qu’à leurs proches et aux témoins. Entre autres, on y propose des rencontres individuelles avec une intervenante, l’accompagnement dans toutes sortes de démarches telles que des démarches médicales, policières, juridiques et de défense de droits, des groupes d’entraide et de gestion de buts, ainsi que des formations en autodéfense.

Le CALACS entretient trois objectifs : 1) aider les femmes et les adolescentes victimes d’agressions sexuelles, 2) informer et sensibiliser la population à la problématique des agressions sexuelles, et 3) susciter des réflexions dans le but de favoriser des changements sociaux et politiques.

Enfin, l’organisme offre ponctuellement des activités telles que de l’art thérapie, de la zoothérapie, la diffusion de films, des conférences ou des 5 à 7.

Par son travail acharné et sa position aux premières loges des inégalités de genre, le CALACS Trois-Rivières est une ressource indispensable à la cause des droits des femmes dans le panorama mauricien.

S’impliquer dans la Journée internationale des droits des femmes

La Journée internationale des droits des femmes est l’affaire de tous, même en 2025.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon Oxfam, 1 femme sur 3 est victime de violences sexistes et sexuelles dans sa vie, le salaire des femmes correspond toujours à 77% de celui des hommes et les femmes passent en moyenne 2,5 fois plus de temps aux soins non rémunérés et aux travaux domestiques que les hommes.

S’il faut ne retenir qu’une chose de la Journée internationale des droits des femmes, c’est que le chemin parcouru est considérable, mais le chemin à parcourir aussi.

À l’instar du Centre l’Héritage et du CALACS Trois-Rivières, il est possible de faire une différence dans la cause des droits des femmes en posant des gestes concrets autour de soi.

D’abord, il est primordial de choisir les bons mots : on parle de la Journée internationale des droits des femmes, pas de la Journée de la femme. Il s’agit d’une journée pour dénoncer les discriminations, les inégalités et les violences vécues par les femmes et réfléchir aux solutions pour atteindre l’égalité des genres – le mot « droits » mérite sa place.

Ensuite, au lieu d’offrir des fleurs ou de souhaiter bonne fête aux femmes de votre entourage, pourquoi ne pas s’informer sur la cause des droits des femmes et les inégalités toujours présentes dans la société. Savoir, c’est pouvoir.  

Enfin, il suffit d’aborder le sujet autour de vous. Que ce soit en incitant les dirigeants et les médias de votre municipalité à s’attarder à la cause ou en ayant une discussion profonde avec un proche, plus on en parle, plus les choses changeront.

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